Le corps parlé
Performance qui réunit des textes de la collection «Quoi?», de « Para matar la poesía » (www.paramatarlapoesia.com), et est articulée avec La Cuchara, compagnie d'arts de la scène (www.companialacuchara.com). Ici, le symbolique charge de sens un corps qui ne parle pas, mais qu’est parlé dans le cadre d’une pratique signifiante. Le pouvoir des mots brouille la simple expression corporelle pour reconstituer le sens d'un corps qui ne sent pas, mais qui est ressenti. La particularité des textes permet de brouiller les frontières et de se placer dans le marge, entre ce qui distille l'irréel du réel, le présenté du représenté et l'idée d'un univers d'événements discursivement hétérogènes.
Le performatif de la présentation de ces textes c’est la condition de la nature dynamique de leur écriture. L'activation d'un autre canal, en utilisant le corps comme moyen, permet au lecteur-spectateur d'apprécier un corps parlé, mais pas par lui-même ou par une autre personne, sinon par le langage lui-même. |
The Casament
work in progress
Dans le cadre d’une ambiance de théâtre, danse et clown, un homme et une femme racontent leur histoire avant qu’ils se sont mariés. D’après chacun, la version change tellement à leur convenance en essayant de ridiculiser l’autre.
On ne sait jamais la vérité car cela dépend du point de qui parle. L’excès, l’absurde et le pathétique jouent un roll principal dans la relation de ces deux personnages. |
Brotes
Un concept original, de cohérence archaïque et schizorizomatique. La puissance du mouvement est mesurée comme une coupure mobile au-delà du déplacement. Le bourgeon éclate dans le temps et l'espace, générant sa propre ancre: un nouveau concept de temps et d'espace pour nicher. Un lieu pour s'arrêter et resignifier la pratique pour reconceptualiser l'esthétique de l'avance et du recul.
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Symphonia
Útero
Útero casse l'incohérence des limites. Útero est liquide et terre. Útero est origine. Útero est une danse du centre.
Pas dans un sens littéral, Útero est présenté comme un espace à traverser. Sa mort, son bannissement physique et sa condition poétique nous permettent de nous installer dans un ambiance où la transition constante entre le consommé et le vide libère une esthétique qui permet se demander pourquoi pas? , en invitant à vivre l'obscurité des relations quotidiennes avec le monde. L'instabilité de l'utérus, l'éphémère, le liquide et l'inconsistant, le lien entre tout et rien font l'objet d'une gestation, d'une transition entre la vie et la mort. Útero abrite ce possible, un espace indéfini et ouvert depuis la partie la plus profonde de la terre vers le ciel le plus éloigné et le plus inconnu. |